Depuis la plus haute antiquité, les hommes connaissent les vertus des eaux thermales, pour soulager ou guérir. Les romains y étaient très attachés.
Dans les Vosges, de nombreux centres de cures vont se créer au fil des siècles pour soigner toutes sortes de pathologies. Aujourd’hui, quatre d’entre eux sont encore en activité : Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Contrexéville et Vittel. Apparu à l’époque gallo-romaine, le thermalisme vosgien va connaître un essor considérable sous le second empire, grâce à Napoléon III. A la Belle Époque, c’est l’âge d’or : de nouvelles stations thermales se développent et les anciennes se transforment et deviennent des lieux très prisés par tout le gotha européen. En 1945, avec la prise en charge des traitements par l’assurance maladie, un thermalisme social a fait son apparition. Les centres de soins ont été contraints de s’agrandir, de se moderniser, pour attirer toujours plus de curistes. De nos jours, le thermalisme est une nouvelle fois en train d’évoluer ; aux côtés de la cure médicalisée traditionnelle se développe une cure de jouvence, axée sur le mieux être mais surtout sur le bien être…