De Vaucouleurs à Domremy, aujourd’hui comme hier, il convient de s’éloigner de la route de Paris pour marcher sur les pas de Jeanne d’Arc.
Comme Michel de Montaigne en 1550, le touriste de 2014 doit faire un détour pour « voir »… comme Montaigne, le voyageur moderne se rend compte qu’il y a peu à voir de Jeanne d’Arc sinon le charme de ses paysages d’enfance et la qualité d’accueil des autochtones. La route johannique servira de point d’ancrage pour montrer la beauté des lieux. Juste à côté des grands monuments, à quelques pas du parcours officiel, les habitants ont inventé des sanctuaires qui célèbrent leur appartenance à celle qu’ici on appelle simplement Jeanne. Il existe sur ce territoire un gouffre entre la ruralité de la mémoire de Jeanne et l’impact médiatique du sujet Jeanne d’Arc.